Rachat de crédit : quels peuvent être les risques ?

Le rachat de crédit est un moyen efficace pour éviter de payer plusieurs mensualités sur des contrats de prêt, en un mois. Cela vous demandera une renégociation du montant à rembourser mensuellement, mais aussi, à étendre la durée de votre contrat de crédit. C’est le danger et le principal risque quand on fait un rachat de prêt. En effet, l’extension de durée va entrainer logiquement, une augmentation du capital à rendre, même si tous les mois, le montant à rembourser peut être moins conséquents. Mis à part ce risque, d’autres points négatifs doivent également être pris en compte avant de se lancer dans le rachat de crédit.

Des risques concernant les frais liés au rachat de prêt

Quand on parle de rachat de crédit, il s’agit d’une démarche effectuée par un emprunteur sujet à plusieurs prêts à acquitter par mois, et qui les propose à un organisme financier afin de regrouper le paiement mensuel. Dans ce cas, la mensualité sera revue à la baisse. Par contre, la durée du contrat de crédit va s’étendre, et le montant total du crédit va également augmenter. Face à cela, selon l’article L312-10 issu du Code de la consommation, il est interdit pour les organismes financiers qui proposent la solution de rachat de crédit de prétendre que ce dispositif est une solution qui permet d’alléger les soucis financiers de l’emprunteur. Il est également, interdit de souligner que le rachat de prêt va améliorer sa situation financière, même si cela va lui permettre d’assurer une meilleure gestion de sa finance. Par ailleurs, il est également du devoir du racheteur de crédit de stipuler les divers risques que cette solution peut engendrer. Parmi les risques, il y a les frais engagés dans la démarche de regroupement des crédits qui sont onéreux. En effet, il est du rôle du prêteur rachetant les crédits de s’engager dans le remboursement des anciens prêteurs du bénéficiaire du rachat. Cela demande des couts et des frais conséquents que le racheteur de crédit va associer à votre mensualité. C’est-à-dire, qu’il va l’appliquer au TAEG, sans que vous en soyez conscient. Dans ce cas, vous aurez à payer les frais avancés par l’établissement qui a racheté votre crédit, notamment, tout ce qui est indemnités et pénalités relatives à l’avancement du paiement ou à la rupture du contrat de prêt. Il s’agira ici, des frais des remboursements anticipés que le racheteur de crédit a pris en charge. Ces pénalités peuvent, de ce fait, atteindre les 3 % du capital qui restait à payer, surtout si vous avez contracté un contrat de prêt à long terme. Il y aura également, les frais de dossier qui seront intégrés dans le TAEG. Ces frais sont aussi conséquents étant donné qu’ils peuvent considérés jusqu’à 7 % du montant restant à payer sur chaque dossier de crédit traité avant regroupement. D’ailleurs, comme tous les organismes prêteurs, sur des prêts à long terme, il est aussi possible qu’on vous demande de nouvelles garanties pour assurer le paiement de vos arriérés et vos dettes durant le rachat de crédit. Il n’est pas à omettre dans ce cas, qu’on vous demande de mettre sous garantie un bien immeuble ou une personne qui va servir de caution, afin de limiter les risques de non paiement.

Des risques de non remboursement avec la durée du contrat qui s’allonge

C’est l’un des risques les plus élevés d’un rachat de crédit. En effet, même si on réduit la mensualité à rembourser, le rallongement de la durée de remboursement constitue un risque élevé étant donné que l’emprunteur peut avoir des soucis de paiements au fil des années et se voir, devenir un surendetté. Cela s’explique par le rajout de différents frais qui va l’engager. Le regroupement de crédit ne veut pas dire qu’il ne va plus payer ses dettes antérieures, il va s’en acquitter, en plus des frais engagés par le racheteur de crédit dans la gestion de ces anciennes dettes, mais aussi, en cumulant avec ces derniers, les commissions assignées au rachat de crédit. Au final, la somme total que l’emprunteur devra s’acquitter sera largement supérieur à celle de la somme totale de ses prêts initiaux. Le risque est d’autant plus important si le prêteur se laisse tenter par un taux variable. Cela, parce que sur le marché financier, il est quasiment difficile de connaitre l’évolution de ce taux au fil des années, surtout si le contrat est à long terme. Si l’emprunteur prévoit une diminution du taux au fil des années alors que ce dernier augmente, les mensualités à payer vont aussi augmenter, au désavantage de l’emprunteur. Il risque ainsi, d’avoir des difficultés à payer.

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